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Inspirations...

La vague et le rocher

 

Si parfois vous vous demandez comment se vit l’arrivée du nouveau né.

 Laissez-moi vous conter la légende de la vague et du rocher.

 

A l’origine des temps, seules terre et mer constituaient notre ère. Ils demeuraient au rythme des cycles de la lune et du soleil.

La mer se sentant féconde, chercha à susciter le désir du monde. Arrondissant ses flots elle mit tout en œuvre afin de le mettre en éveil.

 

Par une douce nuit, le contact se fit et le sol lentement pénétra les eaux. De cette étreinte la mer devint pleine.

Neuf lunes se succédèrent. La mer, ronde et généreuse, sentit l’heure venue d’accueillir l’enfant, sereine.  

Elle laissa calmement s’installer les vagues, qui firent d’abord onduler sa surface puis remuèrent ses fonds.

Le continent, peu à peu confiant, avança son plus solide rocher, il soutenait chaque vague d’un amour profond.

L‘onde saisie par l’intensité de ce qui s’accomplissait en son sein, ne pouvait retenir les déferlements viscéraux.

Parfois sa houle frappait vigoureusement le rocher, celui-ci inébranlable soutenait patiemment chaque assaut.

Parfois la marée se retirait, pour mieux accueillir les spasmes qui la rapprochaient de la venue du fruit de cette union.

Mais toujours le rocher demeurait attentif et sensible à chacune des vagues qui s’éloignait, ou s’appuyait avec tension.

Enfin, dans un dernier ressac, la vague déposa amoureusement sur le rocher cet enfant issu de leur passion.

Le continent sachant son sol trop dur pour y accueillir un nouveau né, fit tresser par les vents un hamac en fibres de coton.

Le berceau  fut installé au bord de la plus belle plage pour qu’au soleil couchant l’enfant demeure au plus près de sa maman.  

C’est ainsi que de la rencontre entre terre et mer naquit le premier être de la longue lignée de ceux qui peuplèrent la terre mère.

 

Chaque mer est singulière : chaude, froide, noire, turquoise, tumultueuse, ou pacifique…

Les terres le sont tout autant : brunes, ocres, poreuses, denses, calcaires ou volcaniques…

C’est pour cela qu’il n’existe pas une seule manière de mettre au monde un enfant et que chaque naissance est unique.

Caroline Cottalorda, 2008

bord de la mer

Doux…l’heure de l’enfantement

 

 

 

Écoutes ces contractions

Elles te soufflent la bonne position

Chaque vague, chaque élan

Te rapproche de ton enfant

 

Embrasse cette douleur

Tu peux lâcher ta peur

Elle est un baromètre

Qui te guide dans la tempête

 

Comme une alliée, une sœur

Elle apaisera ton cœur

Ose plonger et t’oublier

Dans cette utile intensité

 

Si tu parviens à te détendre

Elle pourrait bien te surprendre

Au-delà de tout fantasme,

elle pourrait t’offrir un orgasme

Fais toi confiance,

entre dans cette danse

Mille autres femmes

sont avec toi, en transe

 

Crois en ton corps, en ton bébé

En toi réside la force de la féminité

Cette sensation intense n’est pas souffrance

C’est l’écho intemporel de ta puissance !


 

 

 Caroline Cottalorda

Mai 2021

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